Voila le site de TOS DNW sur wii :
Tales
of Symphonia : Dawn of the New Worldhttp://www.jeuxvideo.com/jeux/wii/00019280-tales-of-symphonia-dawn-of-the-new-world.htm//
Avec tout de même un an de retard sur la version
sortie aux Etats-Unis, Tales of Symphonia : Dawn of the New World nous
arrive finalement en français. Un événement attendu avec la plus grande
impatience par la communauté de fans du premier Tales of Symphonia qui
désirait cet instant sans trop y croire. Il faut dire que les suites
directes sont rares au sein de la grande famille des « Tales of », et
l'annonce d'un prolongement à l'épisode GameCube en avait surpris plus
d'un.L'histoire de Tales of
Symphonia : Dawn of the New World se déroule deux ans après la fin des
événements du premier volet. Ce laps de temps non négligeable qui sépare
les deux opus aura vu survenir bon nombre de bouleversements majeurs au
sein du monde réunifié par Lloyd et ses compagnons. Le périple de la
régénération du monde entamé par Colette, l'Elue, et ses gardiens,
s'était soldé par la fusion de Sylvarant avec Tesséha'lla. Mais, en
l'espace de deux ans, les choses ont pris une tournure totalement
inattendue. Les conflits émergeant entre les deux peuples ont vu la
formation d'un groupe de résistants appelé Vanguard, qui agit contre
l'église de Martel sans afficher clairement ses ambitions. Victime d'une
purge sanglante et réduite en cendres, la ville de Palmacosta est
tombée avec ses habitants, et parmi eux se trouvaient les parents
d'Emil, le nouveau héros de cet épisode.
Les monstres qui combattent à vos
côtés facilitent la capture des autres monstres.Lorsque
démarre le soft, Emil n'a
pourtant rien d'un héros. Son caractère démesurément timide et craintif
l'a rendu lâche aux yeux des autres, l'adolescent n'osant jamais hausser
la voix pour défendre ses convictions. Et cela même lorsqu'on l'oblige à
s'incliner devant la statue de Lloyd Irving, le héros qui permit à
l'Elue de sauver le monde deux ans plus tôt, mais qu'Emil déteste au
plus haut point. Car c'est à Lloyd que beaucoup imputent le massacre de
Palmacosta et la mise à mort de ses habitants. Ne le considérant plus
que comme l'assassin de ses parents, Emil a juré de se venger de lui, et
l'intervention d'un certain Richter pourrait bien lui donner les moyens
d'y parvenir. Mais ce dernier est à la recherche de Marta, une jeune
fille qui a elle aussi ses propres raisons de vouer une haine sans borne
aux anciens héros de Sylvarant. Entraîné dans une série d'événements
qui le dépassent et contraint de faire un choix, Emil va très vite
signer un pacte avec Ratatosk, l'esprit de l'arbre sacré qui commande à
tous les monstres. Dès lors, le garçon sera partagé entre deux
personnalités diamétralement opposées : son ancien caractère timoré et
l'esprit incontrôlable du chevalier de Ratatosk. En compagnie de Marta
et de Tenebrae, un Centurion de forme animale qui commande à tous les
monstres affiliés aux ténèbres, Emil va partir en quête des noyaux qui
permettront l'éveil de Ratatosk et éviteront à l'équilibre naturel du
monde d'être brisé.
Sous l'emprise de Ratatosk, Emil
n'est plus le garçon timoré qu'il était auparavant.Le titre a
donc la bonne idée de nous placer du point de vue de ceux qui ont juré
la perte de Lloyd, de Colette et de tous les anciens héros de Tales of
Symphonia. Un choix audacieux qui n'évite cependant pas au scénario de
reprendre un cours un peu plus prévisible à chacune des rencontres avec
l'un des anciens gardiens de l'Elue. Un prétexte pour nous permettre de
savoir ce qu'ils sont devenus mais aussi pour nous donner la chance de
faire un bout de chemin avec eux jusqu'à ce que d'autres viennent
prendre le relais. Car si ces derniers peuvent être inclus
temporairement à l'équipe, leur niveau est fixe et on ne peut jamais les
considérer comme des personnages évolutifs faisant partie intégrante du
groupe. Emil et Marta sont en effet les seuls sur lesquels vous pourrez
compter jusqu'au bout, les seuls dont vous pourrez personnaliser
l'équipement de la tête aux pieds et gérer librement les capacités. Le soft prend en effet le parti de nous faire
jouer soit avec des alliés temporaires aux talents bridés, soit avec...
des monstres.
Les déplacements sur la carte du
monde sont désormais automatiques.En tant que chevalier de
Ratatosk, Emil a pour mission de réunir un maximum de créatures
susceptibles d'accepter de se battre pour lui et pour le Centurion
Tenebrae. Par la force des choses, on se retrouve donc très vite aux
commandes d'une véritable armée de monstres en tout genre, chacun
d'entre eux pouvant être inclus dans l'équipe à n'importe quel moment
via la guilde des Minouz. Une tribu qui fait également son retour dans
cet épisode pour nous donner accès à des quêtes optionnelles et nous
permettre de cuisiner pour nourrir nos monstres. En se débrouillant
bien, on peut ainsi les faire évoluer de manière considérable et
développer leurs capacités quitte à les transformer pour en faire de
véritables machines de guerre. Autant dire qu'une grande partie de
l'intérêt du jeu réside dans cet élevage intensif de monstres et qu'il
vaut donc mieux ne pas négliger cet aspect même si la tentation de
s'entourer des anciens héros de Tales of Symphonia est parfois très
forte !
Lloyd est-il réellement l'auteur des
crimes dont on l'accuse ?S'échelonnant sur huit chapitres
pour une trentaine d'heures de jeu, l'aventure nous donne l'occasion
d'arpenter des environnements déjà connus qui ont toutefois radicalement
changé après la fusion des deux mondes. Le level design de certains niveaux a parfois été repris à
l'identique, mais le cheminement et les énigmes diffèrent la plupart du
temps. Il en ressort tout de même une très forte impression de déjà-vu
qui donne le sentiment que les concepteurs de cette suite ont joué la
carte de la facilité en reprenant l'essentiel du travail effectué par
les développeurs du premier Tales of Symphonia. Des lieux déjà visités
par le passé, des musiques déjà entendues, des personnages qu'on avait
déjà appris à connaître, pour ne rajouter finalement que très peu
d'éléments inédits à l'ensemble. Le plus frustrant dans tout ça reste
quand même l'abandon pur et simple des déplacements sur la carte du
monde. Celle-ci est désormais réduite à un simple plan qui permet de
passer instantanément d'un lieu à un autre, et tant pis pour ceux qui
aiment voyager ! Pratique mais beaucoup moins immersif que lorsqu'on
arpentait à pied les mondes de Sylvarant et Tesséha'lla, avec le risque
de se faire courser par des monstres mal intentionnés...
Les Artes mystiques sont propres à
chacun des protagonistes.Calqué sur le gameplay du premier volet, le système de jeu
s'inscrit dans la lignée de celui que l'on connaissait, avec tout de
même quelques modifications liées au bestiaire allié. En fonction des
Artes utilisés, des symboles représentant différents éléments naturels
s'accumulent en bas de l'écran, et c'est leur alignement qui permet
ensuite d'enrôler un monstre pour l'ajouter à sa réserve. En combattant
aux côtés d'un monstre affilié au même élément, on peut d'ailleurs
optimiser l'opération pour avoir moins de risques d'essuyer un refus. En
bas de l'écran, une jauge permet de déclencher des attaques à l'unisson
avec ses coéquipiers, à moins que vous ne préfériez la conserver pour
lancer vos Artes mystiques. Ces derniers sont propres à tous les
personnages humains du jeu et suffisent, bien souvent, à renverser une
situation à votre avantage. Il faut dire que les boss ne plaisantent pas dans Tales of Symphonia :
Dawn of the New World et que le recours à ces Artes mystiques constitue
un joker dont il vaut mieux ne pas se priver !
Les héros du premier volet viendront
vous prêter main forte à tour de rôle.Pour finir, précisons
que cette version française se retrouve dépossédée de la chanson
d'introduction originale ainsi que des voix japonaises. En contrepartie,
on hérite d'un doublage anglais, d'une traduction des textes en
français, de l'ajout d'accessoires exclusifs à la version PAL ainsi que
d'un mode Galerie riche en bonus à débloquer en fin de jeu. Moins
indispensable que son aîné, Tales of Symphonia : Dawn of the New World
accuse le poids de ses compromis. Les choix opérés ne feront sans doute
pas l'unanimité auprès des fans du premier volet, d'autant que sa durée
de vie est moindre et le sentiment de déjà-vu omniprésent. Malgré un
début de partie laborieux et une histoire qui ne dévoile tout son
intérêt que dans les tout derniers chapitres, on ne regrette cependant
pas ce nouvel aller-retour privilégié dans le monde de Tales of
Symphonia à l'heure où les RPG ne
se bousculent pas au portillon de la Wii.
pour les fans je vous le conseille =P